D’entente cordiale avec la REGA, puis ultérieurement avec les autres compagnies (Air-Glacier, Air Zermatt etc) il a été convenu d’une petite zone de protection interdite aux pilotes de vol libre autour de l’hôpital. Cette zone fait 300m. de haut ou 700m/mer. (CF zone rouge sur la carte)
On peut voir aussi en jaune et noir les axes qui seront principalement empruntés par les hélicoptères en urgence. Ces axes ne seront pas réservés aux hélicoptères, mais devront être traversés sans délai et avec la plus grande prudence.
Il faut être conscient que d’autres aéronefs motorisés pourront toujours passer en toute légitimité dans le secteur sans être informé de nos aménagements locaux. On pourrait aussi à voir des planeurs, des deltaplanes ou des parapentes en vol de distance ou en transit, qui n’appartiendraient pas à nos clubs. En effet, ces informations d’axes et zone de protection autour de l’hôpital ne figurent sur aucune carte pour planeur, avion ou DABS. Il s’agit principalement d’informer le mieux possible les usagers habituels de notre périmètre, qui seront de facto les plus exposés.
Les pilotes d’hélicoptère feront de leur mieux pour respecter ces axes, mais peuvent de fait y déroger sans avertissement et à leur discrétion : nous devrons donc rester vigilants et ne pas croire que notre zone d’évolution serait désormais exempte de trafic. Réciproquement, en dehors de la zone « hôpital », la traversée des axes d’approche ne nous est pas interdite : les pilotes d’hélicoptère s’attendent à pouvoir rencontrer un delta ou parapente sur leurs axes et seront attentifs. En toute intelligence, nous sommes avertis et bien avisés d’exercer une grande vigilance en traversant ces approches, tout comme les hélicoptères éviteront chaque fois que possible nos terrains et zones d’évolution.
Cet arrangement à l’amiable ne se fera pas sans un effort partagé, et nous comptons sur votre intelligence pour respecter ces engagements de votre mieux : les conséquences désastreuses d’un accident seraient redoutables, tant pour la sécurité des aéronefs concernés que pour la pérennité de notre activité fréquemment mise à mal dans le secteur. Le vol libre aurait bien peu de poids dans la discussion si des mesures de sécurité plus contraignantes devaient être imposées par les autorités cantonales et l’OFAC, et à plus forte raison si ce devait être lié à un comportement mal avisé de la part d’un vélivole.